La Danielle n'est plus bouchère.
La Danielle n'est plus bouchère.
Oui « la Danielle » parce que je suis Lorraine, et que chez nous on a manie très campagnarde de dire « la Céline », « le Greg », « la Steph », bon j'arrête là l'énumération vous avez compris le principe. C'est très laid, mais on ne le fait pas exprès...
Et puis aussi « la Danielle » parce que c'est un monument du village de mes grands parents. Un peu comme on dirait « la Marianne » ou « la reine d'Angleterre ».
Ben moi mon enfance, ainsi que celle de tous mes petits cousins a été bercée par « la Danielle ». La bouchère du village. La bouchère qu'on allait visiter tous les matins de comissions (comme l'évoque joliment Bénabar dans « monsieur René » (« le René » qu'on dirait par chez nous ! ;-)), à partir d'un certain âge on ne fait plus des courses, « on fait des comissions »).
Alors voilà nos vacances chez les grands-parents étaient rythmées par « les commissions chez la Danielle avec la Mamy ». (On y vient, c'est laborieux ce soir !)
Mais la Danielle, ne l'imaginez surtout pas comme une bouchère sanguinaire qui terrorise les petits enfants. Non non, au contraire, c'est toujours une joie d'aller chez la Danielle parce, à condition d'un simple « bonjour Danielle » (non pas « bonjour la Danielle », faut pas pousser !) et bien la bouchère sous son impressionnante choucroute capillaire, s'attendrit et nous donne... Une belle rondelle de saucisse ! La sus-dite rondelle n'arrivant généralement pas entière à la maison !
Hé bien la Danielle a pris sa retraite. Et une page de l'histoire familiale se tourne aujourd'hui...
Mangez des saucisses, ça fait des belles filles ! :-)
(et c'est tellement meilleur que des bonbons !)
Oui « la Danielle » parce que je suis Lorraine, et que chez nous on a manie très campagnarde de dire « la Céline », « le Greg », « la Steph », bon j'arrête là l'énumération vous avez compris le principe. C'est très laid, mais on ne le fait pas exprès...
Et puis aussi « la Danielle » parce que c'est un monument du village de mes grands parents. Un peu comme on dirait « la Marianne » ou « la reine d'Angleterre ».
Ben moi mon enfance, ainsi que celle de tous mes petits cousins a été bercée par « la Danielle ». La bouchère du village. La bouchère qu'on allait visiter tous les matins de comissions (comme l'évoque joliment Bénabar dans « monsieur René » (« le René » qu'on dirait par chez nous ! ;-)), à partir d'un certain âge on ne fait plus des courses, « on fait des comissions »).
Alors voilà nos vacances chez les grands-parents étaient rythmées par « les commissions chez la Danielle avec la Mamy ». (On y vient, c'est laborieux ce soir !)
Mais la Danielle, ne l'imaginez surtout pas comme une bouchère sanguinaire qui terrorise les petits enfants. Non non, au contraire, c'est toujours une joie d'aller chez la Danielle parce, à condition d'un simple « bonjour Danielle » (non pas « bonjour la Danielle », faut pas pousser !) et bien la bouchère sous son impressionnante choucroute capillaire, s'attendrit et nous donne... Une belle rondelle de saucisse ! La sus-dite rondelle n'arrivant généralement pas entière à la maison !
Hé bien la Danielle a pris sa retraite. Et une page de l'histoire familiale se tourne aujourd'hui...
Mangez des saucisses, ça fait des belles filles ! :-)
(et c'est tellement meilleur que des bonbons !)